- napée
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• XVe; lat. napæa, du gr. napê « bois, vallon »♦ Myth. Nymphe des bois et des prés. ⊗ HOM. Napper.⇒NAPÉE, subst. fém.Divinité mythologique inférieure, de sexe féminin, qui présidait aux prairies et aux forêts. Elle implore les dieux des forêts, les napées, les dryades; ils ne répondent point à sa voix, et elle croit que ces divinités absentes sont rassemblées dans les vallons du Ménale (CHATEAUBR., Martyrs, t.1, 1810, p.134). Tout craignait ce sylvain à toute heure allumé; La bacchante elle-même en tremblait; les napées S'allaient blottir aux trous des roches escarpées (HUGO, Légende, t.1, 1859, p.574):• —. Nymphes! si vous m'aimez, il faut toujours dormir!La moindre âme dans l'air vous fait toutes frémir;Même, dans sa faiblesse, aux ombres échappée,Si la feuille éperdue effleure la napée,Elle suffit à rompre un univers dormant...VALÉRY, Charmes, 1922, p.122.Prononc. et Orth.:[nape]. Att. ds Ac. 1762-1878. Homon. nappé, -er. Étymol. et Hist. Ca 1425 (Pastoralet, ms. Brux., f°10 v° ds GDF.). Empr. au lat. Napaea «Napée, nymphe des bois et des vallées», gr.
, fém. de
«qui réside dans les vallées».
napée [nape] n. f.ÉTYM. V. 1425; lat. Napæa, grec napaia, de napê « vallon boisé ».❖♦ Myth. grecque. Nymphe des bois et des prés.0 Tout craignait ce sylvain à toute heure allumé;La bacchante elle-même en tremblait; les napéesS'allaient blottir aux trous des roches escarpées.Hugo, la Légende des siècles, XXII, Prologue.❖HOM. Napper.
Encyclopédie Universelle. 2012.